Falstaff

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Falstaff
Commedia lirica en trois actes (1893)
Musique de Giuseppe Verdi
Livret d’Arrigo Boito, d’après Les Joyeuses Commères de Windsor de William Shakespeare

 

Durée : env. 2h50, avec un entracte après le premier acte
Langue : italien, avec surtitres en allemand et en anglais
Âge recommandé : à partir de 14 ans

 

À près de 80 ans, Giuseppe Verdi, déjà considéré comme une légende vivante, rencontre un nouveau succès retentissant avec cet opéra. S’appuyant sur le brillant livret du bien plus jeune Arrigo Boito, il crée, après cinq décennies consacrées au drame, un chef-d’œuvre de l’opéra comique. Bien qu’il s’inspire du même matériau qu’Les Joyeuses Commères de Windsor d’Otto Nicolai, Verdi parvient à en donner une version distincte et subversive.

 

Le comportement de l’âgé Sir John Falstaff, pique-assiette rusé, noceur invétéré et séducteur raté, sème le trouble dans le foyer petit-bourgeois des Windsor. Non seulement il vit d’expédients, mais il croit pouvoir courtiser deux femmes à l’aide de lettres d’amour identiques. Les dames, indignées mais rusées, ne comptent pas se laisser faire et préparent leur riposte. Sage et révélatrice, peuplée de caricatures et de portraits très ciselés, la partition du Falstaff de Verdi, dans ses dernières années, est d’une grande vitalité et d’une remarquable expressivité visuelle, pleine de jeux de mots, de finesse rythmique et d’allusions musicales. Bien plus que dans ses œuvres précédentes, l’orchestre y commente l’action avec esprit et mordant. Avec ses personnages hauts en couleur, ses ensembles animés et ses parodies de situations, cette œuvre est une source d’inspiration précieuse pour un théâtre musical véritablement universel — tout ce que Shakespeare aurait pu souhaiter.

 

 

Argument

L’action se déroule à Windsor sous le règne d'Henri IV d'Angleterre (1399-1413).

 

Acte I

Le docteur Cajus fait irruption dans l'auberge de la Jarretière : il accuse sir John Falstaff — ainsi que ses deux acolytes, Bardolfo et Pistola — d'être entré chez lui par effraction et de lui avoir vidé les poches. Sir John refuse de réparer ses torts et les deux autres nient tout en bloc. Le docteur Cajus quitte l'auberge sans avoir obtenu satisfaction.

Falstaff, après avoir regardé sa note et grommelé contre ses laquais dépensiers, leur révèle son projet amoureux : il a l'intention de séduire Alice Ford et Meg Page. Bardolfo et Pistola sont chargés de porter à chacune une lettre d'amour, mais ils refusent, invoquant le principe d'honneur. Falstaff confie les lettres à un page et les congédie.

 

Alice et Meg, comparant leurs lettres, découvrent qu'elles sont identiques. Avec Miss Quickly et Nanetta, la fille d'Alice, elles décident de mystifier Falstaff. Au moment où elles s'éloignent, entrent Ford, Cajus, Fenton, ainsi que Bardolfo et Pistola. Ces deux derniers, n'ayant pas apprécié d'avoir été congédiés, révèlent à Ford les intentions de Falstaff.

De leur côté, les « trois commères » mettent au point leur vengeance : Quickly ira rendre visite à Falstaff afin de lui arranger un rendez-vous galant avec Alice. Les hommes, ignorant le projet des femmes, trament un autre plan : Ford ira voir Falstaff, sous un faux nom, pour lui tendre un piège.

 

Acte II

Feignant de se repentir, Bardolfo et Pistola reprennent leur service auprès de Falstaff et font entrer Quickly, qui arrange un rendez-vous entre Alice et le chevalier, pour le jour même. Quelques instants après le départ de Quickly arrive Ford, sous le nom de Fontana. Il propose à Falstaff de séduire Alice pour lui préparer le terrain. Falstaff accepte et révèle qu'Alice a déjà consenti à le rencontrer. Dès que Falstaff quitte la pièce, Ford laisse libre cours à sa fureur. Falstaff revient et tous deux quittent l'auberge ensemble.

Quickly raconte aux autres femmes son entrevue avec Falstaff. Nanetta ne partage pas l'hilarité générale : son père veut qu'elle épouse Cajus. Sa mère lui assure qu'il n'en sera rien et prépare la pièce pour la visite de Falstaff. Celui-ci arrive, mais il est interrompu dans sa déclaration par Quickly, qui annonce l'arrivée de Meg. Sir John est obligé de se cacher derrière un paravent. Meg annonce que Ford arrive, hors de lui. Il fait irruption avec Cajus, Bardolfo, Pistola, Fenton et quelques voisins et fouille la pièce. Falstaff est contraint de rentrer dans la panière à linge, et Alice, profitant de quelques instants de répit, fait jeter la corbeille à la Tamise.

 

Acte III

Falstaff, trempé, est de retour à l'auberge. Survient Quickly, qui lui certifie qu'Alice veut le revoir. Elle lui transmet une lettre d'Alice qui lui fixe un rendez-vous à minuit dans la forêt de Windsor, et comme la jeune femme aime le mystère, il devra porter les cornes du « Chasseur Noir ». Dehors, les autres protagonistes mettent au point leur mascarade nocturne. Ford promet à Cajus qu'il pourra épouser sa fille le soir même, mais leur conversation est surprise par Quickly.

Falstaff fait son apparition dans la forêt, avec des bois de cerf sur la tête. Arrive Alice, et le chevalier entreprend aussitôt ses manœuvres de séduction. On entend soudain Meg crier, et Alice s'enfuit en prétextant qu'elle a peur des fantômes. Falstaff, percevant ce qu'il croit être des voix de fées, se jette au sol. Arrivent les autres qui tourmentent Sir John, couché à terre, avec force accusations et pincements. Ainsi maltraité, Falstaff se repent. Il ne tarde pas à découvrir le manège et accepte son châtiment de bon cœur. Ford annonce qu'il va maintenant unir sa fille à l'homme qu'il lui a choisi ; Alice lui demande de marier un second couple, également déguisé, ce à quoi il consent. À l'issue d'une brève cérémonie, Ford s'aperçoit qu'il a marié Fenton à Nanetta et Cajus à Bardolfo. Il admet lui aussi avoir été berné et bénit le mariage de sa fille. Tous s'en vont faire un banquet

Programme et distribution

Direction musicale : Giuseppe Mentuccia
Mise en scène : Mario Martone
Décors : Margherita Palli
Costumes : Ursula Patzak
Lumières : Pasquale Mari
Chorégraphie : Raffaella Giordano
Chef des chœurs : Gerhard Polifka

 

Sir John Falstaff : Michael Volle
Ford : Andrè Schuen
Fenton : Jonah Hoskins
Dr Cajus : Jürgen Sacher
Bardolfo : Karl-Michael Ebner
Pistola : Friedrich Hamel
Mme Alice Ford : Gabriela Scherer
Nannetta : Slávka Zámečníková
Mme Quickly : Anna Kissjudit
Mme Meg Page : Katharina Kammerloher

 

Chœur de la Staatsoper, Staatskapelle Berlin

Opéra d´État Unter den Linden

Staatsoper Unter den Linden est l'un des opéras les plus prestigieux de Berlin, avec une riche histoire et un impact culturel significatif.

 

Histoire :
La Staatsoper Unter den Linden a été construite entre 1741 et 1743, sous la direction de l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff. Elle a été commandée par Frédéric II de Prusse et s’appelait initialement la Königliche Oper (Opéra Royal). L'opéra a subi plusieurs rénovations et reconstructions, notamment après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Il a rouvert en 1984 après une importante rénovation.

 

Construction :
Le design original était caractérisé par son style baroque, avec une façade élégante et une grande entrée. Le bâtiment a été reconstruit dans les années 1950 et 1980, en conservant son extérieur classique tout en modernisant l'intérieur. La façade présente un portique classique avec six colonnes corinthiennes et un fronton central proéminent.

 

Intérieur :
L'intérieur est connu pour son design opulent et classique. L'auditorium est réputé pour son acoustique et sa grandeur, avec des sièges en velours luxueux et des décorations élaborées. La scène et les zones de sièges ont été mises à jour pour répondre aux normes modernes tout en préservant l'esthétique historique.

 

Concerts et Performances :
La Staatsoper Unter den Linden propose une variété de spectacles, y compris des opéras, des concerts orchestraux et du ballet. Elle est le foyer de la Staatskapelle Berlin, l'un des orchestres les plus importants d'Allemagne. L'opéra est célèbre pour ses productions de haute qualité et son rôle dans la scène culturelle dynamique de Berlin.

 

VOYAGE
La Staatsoper Unter den Linden est entièrement accessible sans barrières grâce à ses excellentes connexions de transports en commun.

ADRESSE : Unter den Linden 7 ; 10117 Berlin

S-BAHN
S+U Friedrichstraße (S1, S2, S5, S7, S25, S75)

 

MÉTRO
Hausvogteiplatz (U2)
Museumsinsel (U5)
Stadtmitte (U2, U6)
Unter den Linden (U5, U6)

 

BUS
Staatsoper (100, 245, 300)
Unter den Linden/Friedrichstraße (100, 147, 245, 300, N6)

 

STATIONNEMENT
Q-PARK parking Unter den Linden/Staatsoper
Bebelplatz, 10117 Berlin
Il y a cinq stations de recharge pour véhicules électriques dans le parking. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Le parking souterrain sur Bebelplatz offre des places de stationnement pour personnes handicapées et un accès direct à l'opéra. Lors de l'entrée dans le parking entre 17h30 et 23h30, le tarif maximum est de 7 €. Pour utiliser ce tarif, insérez votre ticket de parking dans une des machines de paiement et le message « Tarif théâtre » apparaîtra sur l'écran. Veuillez noter qu'il n'est pas possible d'utiliser ce tarif si vous entrez dans le parking avant 17h30, donc il ne sera pas affiché. CONSEIL : Si vous payez le tarif théâtre à la machine avant l'événement, vous pouvez éviter une attente inutile après le spectacle.

Wikipedia
© Matthias Baus
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