La Petite Renarde rusée
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La Petite Renarde rusée
Opéra en trois actes (2025)
Musique de Leoš Janáček
Livret de Leoš Janáček d'après la nouvelle de Rudolf Těsnohlídek
Langue : tchèque, avec surtitres en allemand et en anglais
Âge recommandé : à partir de 14 ans
Avec son opéra poétique La Petite Renarde rusée, Leoš Janáček met en scène rien de moins que le cycle éternel de la vie et de la mort. L’histoire raconte la vie de la jeune renarde rebelle Bystrouška, ou Oreilles-Fines, capturée par un garde forestier, qui sème la révolte dans sa ferme avant de s’échapper. De retour dans la liberté de la forêt, elle fonde une famille avec un renard, puis est abattue par un braconnier. Le monde humain, en apparence si civilisé, regarde avec nostalgie cette nature sauvage qui suit ses propres lois de vie et d’amour.
Inspiré d’une nouvelle illustrée de Rudolf Těsnohlídek, cet opéra, créé en 1924, est porté par une partition sensuelle et impressionniste où Janáček exprime les interactions entre humains et animaux. Ce “songe d’une nuit d’été tchèque” sera mis en scène par Ted Huffman, qui signe ici sa première à la Staatsoper, sous la direction du célèbre spécialiste de Janáček, Simon Rattle.
Argument
Acte I
Scène 1. Dans la forêt, l'agitation fait place au calme, lorsqu'un garde-chasse fatigué décide de se reposer un peu. Une sauterelle et un grillon se remettent à chanter ; un moustique tourne autour du garde-chasse poursuivi par une grenouille de laquelle s'approche une renarde. Effrayée, la grenouille fait un bond de côté et atterrit sur le nez du garde-chasse qui s'éveille en proférant des jurons. Il capture la renarde et décide de la ramener chez lui.
Scène 2. Quelque temps plus tard, l'automne est arrivé. Couchée devant la niche du chien, la renarde se lamente. Il lui faut aussi repousser les paroles déplacées et les avances du chien amoureux qui veut s'approcher d'elle, et les tourments que lui font subir les trois fils du garde-chasse. Elle pleure dans son sommeil, et rêve qu'elle se transforme en belle gitane. Lorsque le lendemain elle voit la façon dont les poules se laissent dominer par le coq, la colère l'envahit. Elle appelle les poules à la révolte. Mais les poules se contentent de glousser, et le coq prétend que la renarde ne veut se débarrasser des humains que pour pouvoir les dévorer en toute impunité. Déçue, la renarde creuse un trou dans le sable et s'y allonge en faisant la morte. Voulant s'assurer qu'elle ne bouge vraiment plus, le coq s'approche. C'est alors que la renarde l'attrape et s'empare ensuite de toutes les poules. Sous les cris de la forestière et les coups du garde-chasse, elle parvient à ronger la corde. Elle renverse l'homme et s'enfuit dans la forêt.
Acte II
Scène 3. Alors qu'elle cherche un terrier, la renarde se dispute avec son voisin le blaireau, qui la menace de porter plainte ; c'est alors qu'elle lui montre son postérieur, saluée par tous les animaux de la forêt. Vaincu mais digne, le blaireau quitte les lieux. À l'auberge, le garde-chasse, l'instituteur et le curé jouent aux cartes. Le forestier et le maître d'école se lancent des piques ; l'un a perdu sa fiancée, l'autre la renarde. On se sépare furieux.
Scène 4. Alors qu'il passe par la forêt pour rentrer chez lui, l'instituteur éméché aperçoit dans l'obscurité un tournesol derrière lequel apparaît la renarde. Croyant voir le visage de sa fiancée, le maître d'école s'étale de tout son long. Soudain, vient le curé songeant à un amour de jeunesse qui avait menacé sa vertu mais ne s'était pas concrétisé. Tout à coup, arrive le garde-chasse qui tire quelques balles sur la renarde, mais n'arrive qu'à faire fuir l'instituteur et le curé.
Scène 5. Au clair de lune, un magnifique renard aborde la renarde. Il lui plaît tellement qu'elle lui raconte tout ce qu'elle a vécu chez le garde-chasse. Saisi d'admiration, le renard lui fait alors une cour flatteuse, affirmant que sa personne et son âme inspireront des opéras entiers. La renarde n'y résiste pas. Lorsque le couple quitte la caverne du renard, elle lui murmure quelques mots à l'oreille. Il déclare alors : « Et bien, rendons nous immédiatement chez le curé ! » Au milieu d'un grand ballet d'animaux, le pivert procède à la cérémonie de mariage.
Acte III
Scène 6. Un vagabond parcourt le bois en quête de gibier. Alors qu'il s'apprête à ramasser un lièvre mort, le garde-chasse apparaît. Le vagabond lui confie alors qu'il se mariera bientôt. Furieux, le garde-chasse voudrait prouver que le vagabond a tué le lièvre, lequel a évidemment été tué par les renards. Le garde-chasse pose alors un piège près du lièvre. Lorsque la renarde apparaît, accompagnée de son époux et de leurs petits qui flairent le lièvre avec curiosité, elle les met en garde contre le piège. Tandis que le couple s'embrasse tendrement, les renardeaux chahutent. Le vagabond arrive soudain avec un panier rempli de poules ; la renarde se met alors à boiter et attire dans la forêt le vagabond qui pense avoir trouvé une proie facile. Il dépose son panier, la suit, trébuche et tombe. Lorsqu'il revient à son panier, le nez en sang, les renards se sont déjà emparés de ses poules. Il leur tire alors dessus, provoquant leur dispersion. À la fin, il ne reste que la renarde gisant sur le sol. À l'auberge, le garde-chasse raconte à l'instituteur qu'il a trouvé le terrier des renards vide. La patronne prétend savoir que l'ex-fiancée du garde-chasse va épouser le vagabond le jour même et qu'elle porte un manchon neuf en fourrure de renard. Le garde-chasse déclare alors qu'il vaut mieux cela plutôt que de s'être attaché à cette femme. Mais les deux hommes ont à présent un sentiment de défaite. Le lendemain, en promenade, le garde-chasse rencontre une des filles de la renarde, qui ressemble beaucoup à sa mère. Il comprend alors que la renarde n'est pas totalement morte.
Programme et distribution
Direction musicale : Simon Rattle
Mise en scène : Ted Huffman
Décors : Nadja Sofie Eller
Costumes : Astrid Klein
Préparation du chœur : Dani Juris
Dramaturgie : Elisabeth Kühne
La petite renarde rusée : Vera-Lotte Boecker
Le renard : Magdalena Kožená
Le garde forestier : Svatopluk Sem
La femme du garde, la chouette : Natalia Skrycka
L’instituteur, le moustique : Florian Hoffmann, Stephan Rügamer
Le curé, le blaireau : David Oštrek
Harašta : Carles Pachon
Le teckel : Sandra Laagus
Le coq : Anna Samuil
Madame Pásek, la poule huppée : Adriane Queiroz
Le geai : Sonja Herranen
Chœur de la Staatsoper, Chœur d’enfants de la Staatsoper, Staatskapelle Berlin
Opéra d´État Unter den Linden
Staatsoper Unter den Linden est l'un des opéras les plus prestigieux de Berlin, avec une riche histoire et un impact culturel significatif.
Histoire :
La Staatsoper Unter den Linden a été construite entre 1741 et 1743, sous la direction de l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff. Elle a été commandée par Frédéric II de Prusse et s’appelait initialement la Königliche Oper (Opéra Royal). L'opéra a subi plusieurs rénovations et reconstructions, notamment après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale. Il a rouvert en 1984 après une importante rénovation.
Construction :
Le design original était caractérisé par son style baroque, avec une façade élégante et une grande entrée. Le bâtiment a été reconstruit dans les années 1950 et 1980, en conservant son extérieur classique tout en modernisant l'intérieur. La façade présente un portique classique avec six colonnes corinthiennes et un fronton central proéminent.
Intérieur :
L'intérieur est connu pour son design opulent et classique. L'auditorium est réputé pour son acoustique et sa grandeur, avec des sièges en velours luxueux et des décorations élaborées. La scène et les zones de sièges ont été mises à jour pour répondre aux normes modernes tout en préservant l'esthétique historique.
Concerts et Performances :
La Staatsoper Unter den Linden propose une variété de spectacles, y compris des opéras, des concerts orchestraux et du ballet. Elle est le foyer de la Staatskapelle Berlin, l'un des orchestres les plus importants d'Allemagne. L'opéra est célèbre pour ses productions de haute qualité et son rôle dans la scène culturelle dynamique de Berlin.
VOYAGE
La Staatsoper Unter den Linden est entièrement accessible sans barrières grâce à ses excellentes connexions de transports en commun.
ADRESSE : Unter den Linden 7 ; 10117 Berlin
S-BAHN
S+U Friedrichstraße (S1, S2, S5, S7, S25, S75)
MÉTRO
Hausvogteiplatz (U2)
Museumsinsel (U5)
Stadtmitte (U2, U6)
Unter den Linden (U5, U6)
BUS
Staatsoper (100, 245, 300)
Unter den Linden/Friedrichstraße (100, 147, 245, 300, N6)
STATIONNEMENT
Q-PARK parking Unter den Linden/Staatsoper
Bebelplatz, 10117 Berlin
Il y a cinq stations de recharge pour véhicules électriques dans le parking. Pour plus d'informations, cliquez ici.
Le parking souterrain sur Bebelplatz offre des places de stationnement pour personnes handicapées et un accès direct à l'opéra. Lors de l'entrée dans le parking entre 17h30 et 23h30, le tarif maximum est de 7 €. Pour utiliser ce tarif, insérez votre ticket de parking dans une des machines de paiement et le message « Tarif théâtre » apparaîtra sur l'écran. Veuillez noter qu'il n'est pas possible d'utiliser ce tarif si vous entrez dans le parking avant 17h30, donc il ne sera pas affiché. CONSEIL : Si vous payez le tarif théâtre à la machine avant l'événement, vous pouvez éviter une attente inutile après le spectacle.